Apprendre une langue seconde en utilisant Second Life? Des écoles de langue virtuelle utilisent SL pour simuler des situations de la vie réelle et améliorer les compétences linguistiques des étudiants.
AvatarEnglish, dans Second Life, offre des leçons individuelles données par un professeur réel dans un monde virtuel. C’est une école en ligne avec les professeurs en chaire et en os, mais à distance, avec qui vous dialoguez comme si vous étiez dans la même pièce.
Une bonne utilisation sensée de Second Life, enfin! Cette plateforme a ses défauts, mais il permet effectivement d’expérimenter le Web de demain.
Langue à large bande passante
Évidemment dans le cas qui nous intéresse, la configuration minimale de votre ordinateur doit être est assez imposante. (Sinon il vous reste toujours la solution 1.0 de l’apprentissage en ligne : GymGlish, le bulletin qui s’adapte à votre rythme).
Le monde virtuel offre tout de même plus d’interaction. « Les élèves peuvent virtuellement se promener dans n’importe quel environnement pour apprendre du vocabulaire en situation. Cela ouvre la voie à l’enseignement « expérientiel »« , dit Howard Vickers, fondateur d’Avatar English, une compagnie bolivienne.
Languagelab.com, basée à Londres et New York, lui, a déjà plus de 500 élèves qui s’immergent dans les cours en trois dimensions de la version expérimentale. « Ce sont majoritairement des moins de 40 ans, familiers de l’Internet « , explique son fondateur, David Kaskel.
Langues aux chats, une compagnie française, se lancera bientôt dans l’aventure. Les professeurs doivent également assimiler « un nouveau mode d’enseignement« , selon David Castera, de Langues au Chat.
MàJ: (merci Stéphane)
Chez GoFluent, Magali Perardot, la chef de projet SL déclare « La rupture technologique est majeure. […] Vous souhaitez négocier l’achat de matériel informatique en Anglais [? V]otre formateur vous emmènera dans le cœur des PCs et d’une usine Dell».
fin MàJ
Payer pour apprendre l’anglais?
Certains diront qu’être sur Second Life est déjà une expérience d’apprentissage de l’anglais, comme Internet au complet, en fait. Mais il ne faut jamais oublier que le face-à-face, même virtuel, avec un professeur dédié sera toujours plus efficace.
Comme le disait récemment l’Unesco, « Face-to-face knowledge acquisition settings will remain vital as socializing environments especially in early childhood and in primary and secondary education; and [emerging new information and communication technologies] enabled learning will become more relevant in post-secondary and higher education settings and in life-long learning » (Source Unesco High Level Group of Visionaries on Knowledge Acquisition and Sharing pdf )
Sources citations: le Monde, AvatarEnglish et SLbusinessReview
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Plus d’info :
À quoi sert Second Life, Fred Cavazza
Autres initiatives sur Second Life, Michel Leblanc
Début de la voix sur Second Life, Pisani
3 fois plus d’Européens, TechCrunch
ou pas intéressé par Second Life? Get A First Life !
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Gofluent teste également le potentiel de SL pour l’apprentissage des langues
http://www.slbusinessreview.com/2007/06/gofluent_ouvre_.html
Langues au chat proposera une première offre pour les professionnels courant septembre. Il s’agira d’un module de phoning (des séances de 30 minutes) mais en immersion avec de l’oral (oui la voix est enfin dispo sur SL et fonctionne très bien), de l’écrit et des mises en situations.
Car un des intérêts de Second Life est bien de pouvoir mettre les élèves en situation réelle, par exemple d’achat ou de négociation ou autre…, avec d’autres avatars.
Bonjour, tout d’abord je suis co-fondateur de GymGlish, je préfère le dire, je ne suis donc probablement pas objectif! Je vous remercie pour votre mention de notre méthode sur votre post, et j’aimerais rebondir sur « le 1.0 en matière d’apprentissage en ligne ». Je travaille dans le domaine depuis plus de trois ans (entreprises, universités comme particuliers), et je considère au contraire que GymGlish fait partie d’une nouvelle vague de méthodes, le 2.0 du e-learning si je reprends votre parallèle. Pourquoi? Le e-learning en langues a vu dernièrement de nombreux acteurs, logiciels et plate-formes en ligne apparaître. Pourtant ce marché n’explose pas alors qu’il y a un nombre croissant de personnes, étudiants, professionnels (…) à former partout, tout le temps, facilement. Ce marché croît gentillement, et mon expérience me pousse à penser que cette timidité est dûe au fait que l’innovation dans le domaine s’est beaucoup penché sur les façons toujours plus nombreuses de décliner en multimédia des méthodes pédagogiques déjà existantes, mais a oublié de s’intéresser à comment la technologie pourrai contourner l’obstacle numéro 1 rencontré en matière d’apprentissage des langues : le manque de motivation, et donc d’assiduité dans le temps. Motivation et apprentissage ont des liens avérés. Rares sont ceux parmi nous qui vont au bout des méthodes qu’ils achètent, tous supports confondus. Même avec du multimédia, du Flash ou de l’Ajax, nos cerveaux gardent les mêmes propriétés, nous gardons les mêmes capacités de concentration, de mémorisation et de discipline sur des efforts longs termes. Ainsi je pense que le e-learning décollera avec des solutions d’une nouvelle vague, appelons-la 2.0 ou pas, dans laquelle l’innovation technologique n’imposera pas à l’utilisateur final de nouvelles façons d’apprendre, mais au contraire s’adaptera à ses capacités très humaines d’apprendre et de mémoriser.
Bonjour Benjamin, désolé que le terme 1.0 ait pu vous faire bondir. Ce n’était pas une insulte.
Ma définition du web 2.0 comprend toute tentative qui utilise les dernières technologies en ligne associé à une possibilité de réseau social.
Dans ce sens, GymGlish n’est pas dans le 2.0.
Mais alors, je le reconnais, les autres solutions ne sont pas complètement 2.0.
L’utilisation de Second Life est anecdotique au départ, mais il faut ajouter qu’il y a une interaction entre humains (cet aspect me semble nouveau dans le e-learning) et une possibilité de modifier le cours des choses.
Pour ce qui des nouvelles méthodes d’apprentissage, je ne peux qu’être d’accord avec ce que vous dites en fin de commentaire.
Et dans ce sens, GymGlish reste plus classique et n’a pas nécessairement qqchose à envier aux « nouvelles méthodes » qui ne sont pas sur le même créneau (ils sont dans l’apprentissage de la conversation orale).
Ceci dit, l’immersion me semble un nouveau débouché dans le e-learning qui mérite attention.