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Se faire « pourrielliser »

Un pourriel (« spam ») est ce message nonsollicité que vous recevez dans votre boîte aux lettres électronique. Qui inonde votre boîte je devrais dire. Mais aujourd’hui je me demande si je ne dois pas l’intégrer dans une évaluation de ma notoriété. Je m’explique.

Un courriel circule en provenance de la Côte d’Ivoire vous annonçant que vous avez gagné 85k € dans une tombola. Et c’est signé « DIRECTEUR MARKETING: AVISO-CI Mr Martin Lessard »

On utilise mon nom maintenant. Remarquez que cela aurait aussi bien celui d’un autre. Mais la probabilité de voir mon patronyme apparaître est trop rare pour ne pas être un signe que ce nom a été choisi en random sur une liste existante de popularité.

Consécration? 😉 je vous avoue que se faire « pourrielliser » son nom est un indice de popularité dont je me serais bien passé…

Mais aujourd’hui avec la prolifération des profils de réseaux sociaux, tout le monde aura un jour le droit à 15 pourriels de gloire!

Martin Lessard
Conférencier, consultant en stratégie web et réseaux sociaux, chargé de cours. Nommé un des 8 incontournables du Montréal 2.0 (La Presse, 2010). Je tiens ce carnet depuis 2004.
http://zeroseconde.com

3 thoughts on “Se faire « pourrielliser »

  1. Je vais demander à la GRC de faire une enquête. 😉

    Je vois déjà les gros titres dans les journaux québécois. Scandale dans le milieu de l’Internet avec Martin Lessard soupçonné d’association de malfaiteurs dans une fraude par email.
    😀

  2. La popularité te monte à la tête!…

    Ho mon dieu, il y a 1000 personnes qui lisent mes histoires sur Internet et je suis devenu une star…

    Cache toi et vite!!!

  3. Jean-Luc, le popularité ne me monte pas à la tête, mais les spams me montent au nez! 😉

    Quant à votre prétention de me faire devenir un star, je ne m’en fais pas tout un plat comme vous.

    Vous ne voyez peut-être pas l’importance d’une usurpation de nom, même bénigne, comme dans ce cas-ci, mais comme cela me concerne, je l’écris dans mon espace.

    Et vous me lisez.

    Ce que je crains le plus, à 1000 lecteurs, justement, c’est bien plus l’apparition de commentaires au ton déplacé et non signé.

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