« (…) there is a huge amount of power that belongs to people who have these massive databases in which the collective intelligence has been collected.“
Source: O’Reilly Radar
IBM, vieille mouture, la « harware » avait perdu devant la jeune Microsoft, la « software ».
Google, aujourd’hui, ouvre une piste qui permettra à terme de classer la guerre des plateformes sous la rubrique histoire ancienne.
Follow the money
En regardant ce qui se passe dans le web 2.0, côté business, le plan d’affaires n’est plus nécessairement d’enfermer l’utilisateur dans un outil logiciel (la « transportabilité du contenu » est devenue une nécessité dans la plupart des domaines), mais d’offrir la liberté et l’ouverture.
Liberté de créer, mixer, remixer, diffuser. Le logiciel qui permet cette création est considéré comme une commodité. Avec quelle caméra avez-vous filmé? Sur quel logiciel avez-vous monté le clip? Peu importe. Par contre où l’avez-vous diffusé devient important.
The mankind behind the curtain
Les compagnies qui cherchent à faire de l’argent avec le web 2.0 ont compris où se trouvait la valeur. Dans des sites destinations, dans un premier temps, bien sûr. Mais pas nécessairement.
C’est dans un second temps, sous forme de bases de données, qui enregistrent les comportements des usagers, leurs choix, leurs clics dont le contenu s’enrichit au fur et à mesure que davantage de gens l’utilisent, créant lentement, mais inexorablement une connaissance unique et exclusive qui possède une valeur extraordinaire: améliorer en retour le service pour que plus de gens l’adoptent.
Milk the cow 2.0
Le harnachement de l’effet réseau crée de la valeur qu’il s’agit d »exploiter ensuite : explorer la base de données pour connaître encore davantage l’usager. Une connaissance exclusive que seules es compagnies connaissent. Une gigantesque machine à « autosondage » générant des statistiques comme les arbres génèrent des feuilles.
C’est ce que crée Google à chaque seconde, avec chaque recherche, visite, clic, posts que des millions d’usagers font.
S’il y a bien un métier d’avenir, c’est bien celui de statisticien.
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