Trop rare pour ne pas en parler. Lektora, un agrégateur 100% français (IE6, Windows 98/ME/XP/2000/2003 pour l’instant).
(post remis à jour à 21h45)
Quel chemin parcouru depuis que j’en ai parlé la première fois( il s’appelait ClickTheNews il y a 6 mois ). Jean-François Nadeau a fait un excellent travail (assisté de Marie Pier Roy et Félix Lapointe).
J’avais listé trois conditions pour que le rss devienne grand public.
a) Que le mot RSS/XML disparaisse au profit d’un terme plus vaste (tout comme l’acronyme HTML est caché dans le mot ‘web’);
b) Que ‘l’abonnement’ à un fil RSS se fasse en 1 clic (afin de ne pas modifier l’expérience usager);
c) Que le fureteur web intègre la fonction d’agrégation (Intégré au navigateur, ou comme plug-in ou comme barre d’outil).
Par grand public, j’entend ma mère, une internaute qui m’appelle quand il y une fenêtre javascript qui pop. Mais elle est malheureusement sur Mac, elle ne pourra être ma testeuse…
Commençons par le dernier point: Lectora s’intègre à la barre de IE comme un charme. Lektora devient transparent. Un bouton et on y accède
Deuxième point: l’abonnement se fait en 1 clic. Ici aussi, c’est simple.
Premier point: le bouton d’abonnement dans Lektora affiche « XML. On ne peut pas les blâmer, il n’y a pas encore de convention pour nommer ça, pour le grand public s’entend. Webfeed, fil web, abonnement, seul le temps le dira (ou ma mère). « XML » est un choix pragmatique puisque les boutons orange porte souvent cet acronyme.
Pour moi, Lektora s’adresse au grand public, les fils pré-inscrits pointent vers des grands journaux et la métaphore conceptuelle tourne autour du « journal » : on crée son « journal » qui est ensuite « archivé ». Ma mère va aimer ça.
Un outil de recherche permet de trouver rapidement un mot clef – et de le sauver pour une recherche ultérieure! Simple et rapide. Autre bon point.
Un bouton aussi permet de copier dans le post dans le presse-papier. Efficace pour blogger!
Le « journal » possède des catégories pré-déterminées mais qui peuvent être renommées.
Au niveaux techniques, on s’attend que les versions futures possèderont d’autres caratéristiques (sous-catégories, import/export OPML, etc). En entrée de jeux, Lektora passe la rampe. Et il est 100% francophonene l’oublions pas.
Ce qui m’amène à penser que les prochains défis seront plus d’ordre marketing que technologique. Les lecteurs de ce blog ont déjà un agrégateur et dans ce jeu, l’avantage est au premier arrivé. Le monde de l’agrégation a déjà 5 ans.
Opportunités
Je vois de belles opportunités coté entreprise public ou privée, ou institution d’enseignement qui doivent se procurer un agrégateur à la tonne. La carte du français va jouer en sa faveur. En intégrant des « features » qui pourraient permettre à un administrateur réseau de mettre en place et contrôler Lektora en batch (exemple : OPML de base officiel pour la compagnie, mise à jour de fil d’Intranet, catégories du Knowledge center ou de la bibliothèque virtuelle), il y a peut-être une niche. On a trop tendance à penser l’agrégateur comme étant un logiciel pour une personne unique. C’est vrai pour l’instant. Quand on passe grand public, il faut penser différemment…
—
Liens :
Lektora : http://lektora.com/
FAQ: http://lektora.com/lektora_faq.html
Blog: http://lektora.com/carnet/index.html
Téléchargement: http://lektora.com/telechargement.html
« A quand le RSS grand public? » : http://www.constellationw3.com/carnet/archives/000248.html
Une liste détaillée d’agrégateurs sur Google
Si le mot « agrégateur » vous fait penser à une visite chez le dentiste, lisez la page de Michel Dumais ou si RSS/XML vous semble être des noms de fusées, lisez la page de Opossum
ZEROSECONDE.COM (cc) 2004-2012 Martin Lessard
Contenu protégé selon la licence Paternité – Pas d’utilisation commerciale – Partage des conditions initiales à l’identique 2.0 de Creative Commons