Livre Médias sociaux Strategie

Les médias sociaux en entreprise

Je vous invite au lancement de mon livre “Les médias sociaux en entreprise” que j’ai co-écrit avec Marie-Claude Ducas et Guillaume BrunetDépêchez-vous de vous inscrire pour participer à cet évènement (c’est gratuit)!


 

Quand : mercredi 24 octobre prochain dès 17h30 chez Infopresse, l’éditeur, dans leur nouvelle salle d’événement (rez-de-chaussée) 4310, boulevard Saint-Laurent, Montréal (Québec).

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Table des matières (152 pages)
 
TABLE DES MATIÈRES DU LIVRE 
AVANT-PROPOS : Comprendre, puis agir
PREMIÈRE PARTIE : Comprendre. Se questionner. Écouter.
INTRODUCTION : Les médias sociaux ne sont pas un but en eux-mêmes
1. COMPRENDRE : Que sont au juste les médias sociaux?
2. SE QUESTIONNER : Ce que les médias sociaux viennent transformer
3. ÉCOUTER : Qu’avez-vous à apprendre sur les médias sociaux?
INTERMÈDE : Faites rayonner votre expertise
DEUXIÈME PARTIE : Agir. Entretenir. Évaluer.
4. AGIR : Se lancer avec succès sur les médias sociaux
5. ENTRETENIR : Gérer sa communauté et poursuivre les conversations
6. ÉVALUER : Mesurer l’efficacité de ses actions
CONCLUSION : Le défi de la pertinence

À propos du contenu du livre

Ce livre s’adresse aux dirigeants de petites entreprises ou de grandes organisations, ainsi qu’à tous leurs gestionnaires ou employés qui auront à être présents en ligne. Le but premier du livre est de permettre à ses lecteurs de bien comprendre et maîtriser cette nouvelle réalité. Le sous-titre («les comprendre, les utiliser, en tirer profit») correspond à nos trois envies, complémentaires, d’expliquer à quoi servent les médias sociaux.

Guillaume, par son curriculum en agence, cherche à expliquer comment en tirer profit, Marie-Claude, qui cherchait au début à augmenter ses compétences dans le domaine, veut expliquer comment les utiliser, et moi je cherche, comme toujours, à faire comprendre le phénomène. Le tout donne une bonne introduction au phénomène des médias sociaux en entreprise.

S’il y a une chose à retenir, c’est que les médias sociaux ne sont pas un but en soi. C’est un outil, comme un autre, au service de vos objectifs d’affaires. Le livre explique les diverses façons qu’ils peuvent se greffer à vos objectifs. Mais si on y cherche un bouton automatique «Rendez-moi célèbre» ou «Convertir vidéo en viral» ou «Vendez mes produits sans effort», mieux vaut reviser vos attentes.

Là où on doit porter une grande attention, même si on peut penser ne pas vouloir / pas pouvoir s’impliquer à fond dans les médias sociaux, c’est de comprendre que, de toute façon, les médias sociaux risquent, quand même, d’avoir un impact sur votre compagnie, vos employés ou même l’environnement concurrentiel de votre industrie.

Notre livre propose de comprendre «pourquoi écouter» (et en premier lieu, pourquoi, pour certains, écouter peut être une révolution) et les façons de «faire rayonner son expertise» (en abandonnant notamment le «langage marketing»).

On doit voir les médias sociaux comme un endroit peuplé de gens à la recherche de réponses à leurs questions, des gens qu’on pourrait surnommer des « demandeurs de connaissances ». Qui répond à leur demande ? Les compagnies deviennent, si on peut dire, des « fournisseurs de connaissances ».

Alors, vous, votre entreprise, vous êtes la réponse à quelle question?

À propos de la genèse du livre

Nous avons commencé à écrire le livre en juin 2011 et nous l’avons terminé au printemps dernier. Avec la mise en page, la correction, la vérification, nous voilà à l’automne 2012, enfin, sur papier.

Écrire un livre est processus bien différent de bloguer. Quand nous avions commencé, G+ n’était pas sorti. On se demandait comment intégrer la nouvelle plateforme de Google. Puis à la fin, neuf mois plus tard, la plateforme qui avait été promu à avenir radieux n’avait pas tout à fait décollé encore, comme on aurait pu s’attendre. Entre temps, Pinterest, cette nouvelle coqueluche, était sur toutes les lèvres. Le domaine des médias sociaux change si soudainement et toujours sans prévenir.

Quand on blogue sur les nouvelles technologies, on fait une suite d’instantanées. On a beaucoup moins le souci de la continuité. Un livre est plutôt construit dans la longueur. Il doit survivre à son sujet. Nous croyons qu’après une décennie de croissance exponentielle, les médias sociaux sont arrivés à une étape de consolidation et de début de maturité.

Sur la base des formations en médias sociaux que donne Guillaume Brunet, Marie-Claude Ducas a mis en mot sa structure en 6 étapes, structure qui me semble la meilleure façon de se faire introduire au phénomène: les entreprises pourront de se faire ainsi une idée claire du potentiel des médias sociaux.

Mais il serait difficile de voir où s’arrête et où commence la contribution de l’un de l’autre des auteurs de ce livre. En gros, c’est Marie-Claude qui a porté sur ces épaules une grande part de la rédaction. Ma contribution au livre se situe surtout au niveau de trois chapitres (introduction, l’intermède et la conclusion). Il serait dur maintenant de savoir quel contenu vient de qui, tant nos idées se sont mélangées. Mais en gros, la trame vient de Guillaume, les mots de Marie-Claude, et certaines réflexions («plus philosophiques», pour reprendre l’expression des deux autres auteurs) sont de moi (exemple: le «défi de la pertinence», le «rayonnement de l’expertise», le «filtrage social»…).

On a eu maintes discussions sur le degré de précisions et des détails qu’il fallait garder. Nous avons été assez prudents pour ne prendre que des exemples qui vont, on l’espère, traverser le temps.

Ce livre se veut concret sans être un livre de recettes. Il n’est pas un livre d’opinion ou d’humeur du moment, mais bien un tour guidé où on prend par la main le lecteur pour donner une idée du chemin idéal à prendre pour visiter le continent des réseaux sociaux dans une perspective d’affaires.

MISES À JOUR:
Sites qui parlent de notre livre:
Les Affaires, Olivier Schmouker De quelle question êtes-vous la réponse?
 
Martin Lessard
Conférencier, consultant en stratégie web et réseaux sociaux, chargé de cours. Nommé un des 8 incontournables du Montréal 2.0 (La Presse, 2010). Je tiens ce carnet depuis 2004.
http://zeroseconde.com

13 thoughts on “Les médias sociaux en entreprise

  1. Le titre me fait demander ce que serait le marketing des livres (dits) numériques si on les considérait eux-mêmes comme des entreprises de communication qui doivent développer un réseau de clients-lecteurs. Le livre est peut-être une entreprise qui s’ignore (ou que les éditeurs ignorent…). Amicalement!

  2. Luc, ton point est tout à fait pertinent!

    La portion la plus difficile dans le livre dont je fais la « promotion » ici est que, si on prend exactement ton point de vue, je me trouve dans une situation d’être dans un genre de « startup » avec multiples actionnaires qui ont des intérêts différentsé

    Outre les auteurs, dont je pense avoir une affinité réciproque, je dois composer aussi avec un éditeur et un distributeur.

    Avec mon blogue, je suis maître de tout le bataclan. Avec le livre je suis tributaire de la chaîne industrielle qui met le livre en librairie.

    La version numérique, c’est encore pire, on se rajoute un autre « actionnaire » (le diffuseur). Leur logique de flux interne peut faire qu’ils n’alimente pas Amazon par exemple. J’ai beau me démener comme un diable dans l’eau bénite, est-ce que j’ai l’impression que la chaîne du livre me supporte dans le « développement d’un réseau clients-lecteurs »? Surtout qu’un auteur ne gagne au final qu’un maigre 10% (divisé par 3 dans notre cas).

    Je suis entièrement d’accord avec toi: «Le livre est une entreprise qui s’ignore». Sauf que la «direction de l’entreprise» est multicéphale…

  3. Chaque livre une entreprise, je ne sais pas. Tout dépend de la façon d’aborder ça.

    Si l’auteur veut se voir comme entrepreneur et avoir tous les leviers à sa disposition, il peut très bien faire lui même sa mise en marché — les outils n’ont jamais été aussi bons et accessibles pour le faire.

    Si l’auteur n’a pas envie de faire cela, ou qu’il croit qu’il pourra avoir de meilleurs résultats autrement, il se choisi des alliés — et là, c’est sa responsabilité de trouver des alliés qui font des choix qui correspondent à ses désirs.

    C’est avant de choisir un éditeur qu’il faut s’interroger sur son approche de la diffusion/distribution (en papier comme en numérique, d’ailleurs).

    Je ne pense pas que la direction de « l’entreprise-livre » est multicéphale — ce n’est pas à ce stade que la question se pose, c’est moment du choix de ses partenaires (et en particulier d’un éditeur), comme auteur-entrepreneur.

    Tu ne crois pas?

  4. Clément, entièrement d’accord: la décision est prise avant de choisir un éditeur. Dans notre cas, l’éditeur a été l’instigateur — donc ça vient avec toute la chaîne et la lourdeur (ou l’efficacité) de la chaîne industrielle du livre.

    Alors, pour nuancer mon propos, il faudrait dire alors qu’une fois le train lancé, c’est plus difficile de modifié l’approche, car ça demande de convaincre plus de personne (évidemment, tout seul, c’est plus facile).

    Au fond, est-ce que ce ne serait pas qu’il soit (plus) difficile d’avoir une approche hybride: traditionnelle ET nouvelle approche. Et en quoi ils sont si divergents (ou le sont-ils réellement tant que ça?)

  5. Là, on se rejoint!

    Et tu as raison de dire que la question est un peu de savoir si le livre imprimé et le livre numérique partagent un marché, ou s’il s’agit de deux marchés distincts.

    Je pense que c’est un seul marché, et que cela commande des stratégies intégrées, ou à tout le moins cohérente.

    Bien sûr, il faut quand même reconnaître les spécificité de chaque volet de ce marché… et oser des approches innovatrices aussi souvent que possible.

    Cela dit, les grands détaillants (comme Amazon, pour reprendre ton exemple) ne simplifient pas les choses non plus quand ils exigent des éditeurs « tout leur catalogue ou rien du tout ».

    Le dogmatisme est généreusement distribué dans cette industrie… alors quand s’ajoutent des rapports de forces aussi énormes que ceux auxquels on doit actuellement faire face… ça donne souvent des situations frustrantes pour tout le monde.

  6. Le livre comme une « entreprise qui s’ignore » est une hypothèse heuristique, un exercice pour découvrir ses faces cachées dans sa forme imprimée et que le numérique rend davantage visibles. Je l’ai lancée en ayant d’autres choses en tête que les strictes dimensions commerciales, juridiques et technologiques (sans les oublier ou les nier). Par « le livre comme entreprise », je voulais dire aussi: projet, intentionnalité, désir, exploration, tout ce qu’on entreprend. Un livre est d’abord une entreprise intellectuelle pour l’auteur, et le devient pour ses lecteurs. En ce sens, les enjeux économiques et juridiques de l’industrie de l’édition ne le concernent pas directement: un livre n’a pas besoin de revenu pour vivre: il a besoin de lecteurs.

    Le livre-entreprise a une existence propre, avec ses objectifs particuliers qui peuvent être en contradiction avec les intérêts de ses « partenaires » immédiats: auteur, éditeur, distributeur, libraire, avocat, etc. Dans cette perspective, le livre est d’abord une entreprise sémantique et culturelle de diffusion de récits, d’informations, d’idées, de données. Son objectif est d’être lu, consulté, par le plus grand nombre. Le livre n’a pas d’abord des relations d’affaires, il a d’abord des relations intellectuelles avec une langue commune, d’autres textes, d’autres livres. Son intérêt est d’être relié à tout ce dont il parle. Voilà pour moi, l’entreprise fondamentale d’un livre: s’intégrer sémantiquement dans la culture, y prendre et y créer sa place auprès du plus grand nombre de lecteur possible. C’est une perspective optimale, accentuée par la mobilité des contenus diffusés par le numérique.

    Pour se réaliser pleinement, cette entreprise du livre a besoin que les contenus puissent être entièrement indexés pour s’intégrer aux ressources informationnelles d’Internet. Alors que l’intérêt économique de ses consultants actuels peut exiger (?) d’en restreindre l’accès. Des acteurs du livre ont besoin de filtrer, limiter, modéliser cet accès pour assurer leurs revenus et assurer leur survie économique. Faisons l’exercice: l’acheteur de livres aurait besoin que tout son contenu soit consultable en ligne, comme il l’est en librairie.

    Le vieux Marx l’a écrit voilà un bon moment. Il arrive un temps où les forces productives (inventions, développement technologique, avancées intellectuelles) entrent en conflit avec les rapports sociaux de production (organisation économique, mode de production). Le « livre » est justement en plein coeur de ce type de conflit.

    L’hypothèse de le considérer comme une entreprise en soi voulait mettre l’accent sur sa nature intellectuelle intrinsèque pour réfléchir aux actions à prendre et à entreprendre pour en accentuer sa présence. En même temps qu’il y a des forces nouvelles pour en augmenter la diffusion, il y a aussi des réalités, des intérêts et des agents du livre dont les « entreprises » s’y opposent.

    J’insiste: la perspective « entrepreneuriale » du livre est une entreprise sémantique et culturelle. Ce devrait être une entreprise partagée avec l’éditeur, un éditeur qui n’aurait pas oublié son entreprise intellectuelle.

    Pour les lecteurs, le livre n’est pas un revenu, c’est une dépense. Ce sont eux les partenaires naturels de l’entreprise « livre ». Son marketing devrait être centré sur l’optimisation de son contenu intellectuel, sur l’enrichissement de sa référenciabilité, sur un accroissement de sa lisibilité, de son inter-textualité. Chaque livre-contenu devrait lancer un appel de soumission et choisir les partenaires qui répondent le mieux à ses objectifs premiers, aux caractéristiques de ses contenus et aux préférences de son lectorat.
    Un bon livre est toujours une entreprise de RD menée par son auteur, est-ce que toute édition est en ce moment une entreprise de RD?

  7. Merci Luc, très intéressante intervention. Je réagis brièvement, comme on peut le faire un vendredi soir en préparant le souper.

    « Un bon livre est toujours une entreprise de RD menée par son auteur »

    >>> bien sûr. Je suis d’accord. (il y a d’autres types de livres, mais pour certains, et en particulier pour les essais, c’est bien le cas)

    « est-ce que toute édition est en ce moment une entreprise de RD? »

    >>> à l’évidence, non.

    « J’insiste: la perspective « entrepreneuriale » du livre est une entreprise sémantique et culturelle. Ce devrait être une entreprise partagée avec l’éditeur, un éditeur qui n’aurait pas oublié son entreprise intellectuelle. »

    >>> Bien sûr. Et c’est, pour moi, près de la définition de ce qu’est un « bon éditeur »

    Bon vendredi!

  8. Je ne peux être présente au lancement, je suis en lancement de produit cette journée dans une boutique, mais c’est officiel que je me procure votre livre!

    Je vous souhaite un énorme succès et une bonne continuité!

    Josée LeBlanc, opticienne

  9. Je ne peux être présente au lancement, je suis en lancement de produit cette journée dans une boutique, mais c’est officiel que je me procure votre livre!

    Je vous souhaite un énorme succès et une bonne continuité!

    Josée LeBlanc, opticienne

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