De l’économie culturelle et du conservatisme ambiant…
Le gouvernement central a déclenché les élections il y deux semaines. Mais il a déclenché une vague d’indignation il y a deux mois en coupant dans les subventions aux artistes. (voir la première salve). Ici, ça cartonne plus fort.
Culture en péril (sur Youtube)
On y voit un auteur-compositeur-interprête (Michel Rivard jouant son propre rôle) devant un comité kafkaïen qui incarne l’inculture d’une droite assurée de sa justesse.
Martine Pagé considère que le débat sous un angle anglo vs franco (les membres du jury sont tous anglos), c’est se tromper, car cela ne sert pas la cause (ici et ici). C’est à n’en pas douter un message politique car « le Québec est la clé de voute pour un gouvement conservateur majoritaire » ajoute ici l’animateur Michel Dumais de l’émission radiophonique hebdomadaire Citoyen Numérique.
Même si « appuyer la culture est un geste politique, mais pas un geste partisan » (dixit Claude Malaison sur Twitter), on peut penser (comme le suggère Michelle Blanc aussi sur Twitter) que c’est un geste contre la junte élue qui a coupé cet été, dans l’angle mort des médias, dans la culture,
Mais comme ces hommes politiques on dirigé l’État en disant « circulez y’a rien à voir« , il mérite que l’on dise, comme Sylvain Carle ici , »Faites circuler, y’a quelque chose à voir!«
Via CFD d’où j’ai repris le titre aussi…
MàJ: autres de mes billets sur le sujet
Analyse du phénomène
Les mystèrieux commentaires manquants
Superbe résumé macro du micro-blogging du matin… comme quoi le contexte à la conversation a de l’avenir!
Mais « phoque » que ça prend du temps 😉