« Bernardo Huberman et son équipe du Laboratoire d’information dynamique de Hewlett-Packard travaillent à décrypter comment les e-mails et les informations circulent à travers les organisations. Huberman et son équipe ont étudié des milliers d’e-mails et leurs parcours dans les divisions d’HP pour constater que le travail effectif était accompli par des équipes auto-sélectionnées qui n’avaient rien à voir avec l’organigramme. (…)
Selon Huberman, le groupe informel agrége les meilleurs sources et connaissances pour assurer son efficacité. Huberman indique qu’il souhaite construire un “navigateur de la connaissance d’entreprise” qui permettrait à des organismes de moissonner toute la connaissance cachées dans les cerveaux de leurs employés et pas seulement dans les documents stockés sur des serveurs ou dans les mails. »
(via Internet Actu citant Computer world)
Toujours sur le même thème, via Kobelius, sur le même article:
« I see two theories of “knowledge” implicit in this discussion:
• Knowledge sits in people’s heads and can be harvested
• Knowledge emerges from people’s interactions and can be conjured through structured collaboration environmentsBoth theories are right, to a degree. Knowledge is a personal stock that we each build, and a social force field in which we radiate. Sometimes, you don’t know what you know until somebody/something elicits it from you. »
Puisque la technologies évolue rapidement, il n’est pas ridicule de penser que (presque tout) ce que l’on dit ou écrit sera enregistré et traité afin d’extraire de la ‘connaissance’ (le comment reste à trouver).
Au regard de mon précédent billet, ce qui me gène, dans un scénario qui ne relève plus pour très longtemps de la science-fiction, c’est la possibilité pour une compagnie de faire des liens entre des choses que j’ai dit/écrit/fait pour créer de la valeur intellectuelle qui ne m’appartiendra plus par la suite, ou du moins qui ira enrichir les actionnaires, sans que je sois invité à participer aux bénéfices.
Venant d’un bloggeur semant ses pensées aux quatre vents, cela peut paraître paradoxal, mais je sens qu’ici il y a un enjeu crucial à propos de la propriété intellectuelle. Il est peut-être temps que je m’intéresse aux Creative Commons moi aussi…
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